Quatre ans après son lancement, la Polo s’offre un profond facelift, touchant aussi bien à sa poupe qu’à sa proue. Mais les évolutions moteurs paraissent bien maigres, à l’ère de l’électrification.
Aumoment où la Renault Clio passe à l’hybridation, quand la Peugeot 208 propose une variante 100% électrique, la Polo apparaît comme la grande oubliée du vent d’électrification qui souffle sur le catalogue Volkswagen. Sa nouvelle gamme de moteurs ne propose même pas d’hybridation légère 48 V, se contentant de renouveler ses offres 3-cylindres essence en 80, 85 et 110 ch, disponibles en série ou en option avec une boîte à double embrayage DSG à 7 rapports, selon les variantes.
C'est donc sur le plan du style que l’ex-Fourmi évolue de manière marquante. Son faciès est intégralement revu autour du nouveau logo VW qui trône au centre d’une barrette d’aération plus fine qu’auparavant. Elle est soulignée de LED se prolongeant à la base d’optiques inédites qui disposent pour la première fois d’une technologie matricielle, en option. Ce nouveau regard s’accompagne de nouveaux boucliers percés d’une large calandre intégrant des éléments de couleur carrosserie, à la manière de la Golf.
Si, de profil, la Polo restylée se contente de revoir le design de ses roues, on s’étonne que l’arrière ait bénéficié d’une aussi belle enveloppe budgétaire. Ainsi, elle a droit à de nouveaux feux, désormais scindés en deux parties, pour déborder sur le hayon, encore une fois pour singer sa grande sœur. Comme cette dernière, l’appellation est à présent centrée sous le logo, quand le bouclier revisite son look pour encadrer de catadioptres son support de plaque d’immatriculation
A bord, la Polo 2021 n’a pas profité d’autant de largesses, dans la mesure où le dessin de son cockpit reste inchangé, à l’exception du volant. Elle met surtout à jour son bagage technologique, en adoptant de série un Digital Cockpit, en lieu et place des compteurs analogiques, ainsi qu’un nouveau système d’infodivertissement au sein d’une dalle centrale tactile de 8”, dénuée de commandes physiques, sur les finitions hautes.
Enfin, les aides à la conduite s’améliorent, avec l’introduction de l’IQ. Drive Travel Assist qui permet un roulage semi-autonome jusqu’à 210 km/h.
Sur la console centrale, la commande de climatisation automatique Climatronic rappelle celle de la récente Golf, avec des curseurs et boutons tactiles pour régler la température ou les modes de ventilation. La Polo restylée reçoit aussi un nouveau volant multifonction qui rappelle les récentes productions de Wolfsburg comme la Golf ou l’Arteon restylée. Il adopte des parties capacitives qui servent pour les différentes aides à la conduite
Comme évoqué plus haut, la Polo refait le plein de technologies avec des éléments venus des segments supérieurs en général. C’est le cas des projecteurs matriciels LED IQ. Light, qui se déploient petit à petit sur les segments inférieurs. On note aussi l’arrivée d’un assistant à la conduite évolué, baptisé Travel Assist. Il permet la conduite semi-autonome. De 0 km/h (boîte DSG) ou 30 km/h (BVM) jusqu’à la vitesse maximale, la Polo peut ainsi gérer l’accélération, le freinage et la direction grâce au régulateur de vitesse adaptatif et à l’aide active au maintien dans la voie. La Polo peut aussi être équipée du régulateur prédictif (grâce aux données de la navigation), du stationnement automatique Park Assist, de l’assistant de sortie du stationnement ou encore du système Front Assist et de la fonction de freinage d’urgence City, déjà présents en option sur l’actuelle Polo.
